Aspect physique :
Aux premiers abords, Ombrya a tout d'une sauvage. Chevelure noire en pagaille, des vêtements déchirés, pour ne pas dire en lambeau, cachant ce qu'elle juge nécessaire de cacher et de la viande crue solidement attachée à sa ceinture.
Mais si on l'observe de plus près, on s’aperçoit qu'elle a plutôt les traits d'une guerrière. Sa posture ne laisse jamais apparaitre la moindre faille, même quand elle discute tranquillement devant le QG. Elle possède des courbes généreuses au niveau de la poitrine et du fessier, renforcé par sa silhouette sculptée pour le combat.
Au niveau des couleurs, son prénom s'y prête parfaitement. Elle a un goût prononcé pour tout ce qui est sombre, lui permettant d'agir librement la nuit et de se faufiler où elle le souhaite.
Une large faux déforme son dos. De couleur noire, de petits motifs inconnus aussi bien par le monde que par elle-même sont dessinés dessus. Lorsqu'elle la prend en main, ces mêmes symboles semblent prendre vie, brillant faiblement au rythme de la respiration de sa propriétaire. De pair, durant un combat, un petit tatouage représentant les mêmes symboles que sa faux se dessine sur sa poitrine. Une lumière sombre en émane, et plus Ombrya s'implique dans le combat, plus celui ci semble luire mystérieusement.
Son visage est souvent fermé, impassible, et sa voix ne transmet aucune émotion. Ses yeux ne clignent pas, ce qui peut souvent décontenancer quiconque voudrait discuter avec elle.
Mental :
Ombrya écoute les ordres et les exécute sans jamais broncher. Bien qu'il s'agisse d'une tare qu'elle s'efforce de faire disparaitre, les quelques mois dont elle se souvient en ce bas monde ont fait en sorte que cela soit ancré dans son ADN, ce n'est donc pas chose aisée.
En dehors de ça, elle déteste la routine. La jeune femme est toujours à la recherche d'action pour se rendre utile.
Elle a aussi un dégoût certain pour tous ceux qu'elle qualifie de "faible". Non pas qu'elle ne soit pas tolérante, mais elle part du principe que c'est en repoussant ses limites qu'on mérite de vivre. Si la personne ne fait pas d'effort, seule la mort l'attendra au tournant.
Ne vivant techniquement dans ce monde que depuis quelques mois et ayant reçu une éducation militaro-Brâkmarienne (ouais j'invente des termes.), ses bonnes manières sont inexistantes. Elle aura tendance à vexer facilement les gens sans s'en rendre compte et la politesse est à ce jour un terme bien terne pour elle, n'en voyant pas l'utilité.
La seule qu'elle considère actuellement comme son amie est sa faux. Sa sociabilité est proche du néant, bien que cela se modifie petit à petit au contact de la population Astrubienne ainsi que de la compagnie.
Ombrya n'est pas du tout attirée par les biens matériels. Si ce n'est pas comestible, ça ne vaut pas le coup.
Son histoire :
La jeune femme ne se souvient pas de son passé avant il y a quelques mois. Se réveillant dans un petit laboratoire caché de Brâkmar, elle n'a connu en ouvrant les yeux que ceux effarés d'alchimistes ou scientifiques partagés entre la terreur et la joie.
Suite à cela, elle rentra dans une armée secrète de Brâkmar dont les soldats n'étaient qu'au nombre de trois, elle y compris. Elle comprit vite que son travail était d'accomplir le sale boulot, disponible seulement pour elle et ses deux compagnons.
Elle fut ensuite retrouvée à moitié morte dans les landes de Sidimote par Dolosa, une Sram à qui elle doit la vie aujourd'hui. Cette dernière, après l'avoir soigné, lui ordonna de se rendre à Astrub et de rentrer dans la compagnie.