Mirye, celle qui se dit de Frigost.

Aspect physique :

La première chose que l'on peut noter chez la belle, c'est sa taille. Grande même pour la disciple d'Ecaflip qu'elle est, Mirye mesure dans le mètre quatre-vingt. Une silhouette loin d'être celle d'une frêle jeune fille mais plutôt celle d'une athlète aux courbes généreuses (sans pour autant sombrer dans la vulgarité). Un corps qui notamment laisse deviner une souplesse féline à toute épreuve et un entraînement au combat soutenu.

La minette a une longue crinière raide et soyeuse qui descend jusqu'à ses cuisses, pratiquement toujours tressée pour éviter d'être gênée. Rousse de naissance, elle se plaît à régulièrement se teindre et actuellement, c'est vers un blond doré et profond qu'elle s'est tournée. Ses oreilles sont plus longues que la normale, un peu à la manière de celles du fennex.

Elle possède un pelage très court parfaitement entretenu couleur sable. Pratiquement invisible sur son visage.
Ajoutez au portrait de grands yeux en amande d'un bleu clair éclatant qu'elle souligne d'un trait noir, seule coquetterie qu'elle se permet. Sur ses épaules et ses hanches, son pelage est finement rayé d'un poil dont les teintes plus claires tirent vers le miel.

Quelques légères tâches de rousseur encadrent son museau retroussé et ses lèvres pulpeuses sont le plus souvent étirées en un radieux sourire. Mirye possède un visage gracieux et malgré les années qui passent, vingt-six dans son cas, elle garde ce petit air enfantin qui la rend si attachante...

De quoi endormir la méfiance du plus prudent.


Tenue :

Autrefois la féline restait sur Frigost, toujours blottie dans une épaisse cape bien chaude. Dessous, une tunique simple et beige qui se marie à la perfection avec son pelage, ajustée à la taille par une ceinture de cuir brun. De temps en temps on peut encore la voir vêtue de la sorte.

Cependant c'est la tenue offerte par son père qui habille quasiment au quotidien la jeune femme, d'autant que celle-ci est plus souvent fourrée en ville à présent. Une combinaison de cuir brun, elle s'apparente aux tenues des disciples de Sram femmes mais le haut, le bas et les jambières sont reliés sur le côté au niveau de ses hanches et de ses flancs. Une capuche ornée d'une épaisse fourrure ocre décore ses épaules.


Pour ceux qui connaissent sa famille - et qui sont encore en vie ... - on lui trouve une ressemblance frappante avec sa grand-mère, Kysae Gwendalavir.


Quelques points sur son caractère :

• La jeune femme est d'un tempérament doux et serein, elle ne se fâche que difficilement et évite les conflits. C'est du moins la première impression que l'on se fait d'elle.

• On lit ses émotions comme dans un livre ouvert, son minois trahissant chacune de ses pensées. De là à savoir s'il s'agit de comédie ou non...

• Dans le fond de ses yeux bleus on peut croiser un air de tristesse, de remords et peut-être même de peur, des sentiments qui ne la quittent que rarement et dont l'origine reste un mystère pour son entourage.

• Elle ne hausse pratiquement jamais le ton et sa voix s'écoule de ses lèvres sans un remous, agréable à l'oreille et parfois même presque hypnotisante.

• Malgré son calme Mirye a en elle un quelque chose de sauvage, des gestes vifs, des réflexes poussés et un mode de vie simple au grand air. Adepte des voyages elle dit ne pas tenir en place et rarement dormir dans son lit. C'est aussi une chasseresse hors pair et gambader dans les plaines reste son petit plaisir personnel.

• Plus généralement, elle semble très peu encline à se confier sur sa vie privée.

• On peut rajouter au portrait une dose de fainéantise ou plus généralement, de désintérêt global.


Lunegrise ?

Mirye porte le nom de Lunegrise depuis qu'elle a été recueillie par une tavernière de Frigost. Elle sait appartenir à la lignée Gwendalavir mais ne souhaite rien savoir de sa véritable famille, sa mère l'ayant trahie et condamnée à mort très jeune. Elle porte son nouveau nom avec fierté et évite soigneusement le sujet de ses prédécesseurs et de son Monde natal. Moins elle en sait, moins elle en souffre.

Récemment elle a découvert que son père biologique était encore en vie : Babhy.

Extrait du journal d'Eiri "Mes petits exercices d'écriture pour devenir trop forte" chapitre : Mirye

Mirye c'est un petit peu celle qui m'a prise sous son aile (c'est une expression, mais en fait elle n'a pas d'ailes, ça signifie prendre soin de quelqu'un, s'en occuper) quand Ariker est devenu trop fou pour le faire. Pourtant, c'est lui qui m'a sorti de mon Monde natal.

Un Monde que Mirye déteste ... Enfin, disons qu'elle en a peur maintenant. Pourtant avant c'était aussi le sien. Elle préfère oublier. L'Onirique, une terre matérialisée grâce à l'imagination des rêveurs au cœur du Plan Astral...

Oublier, fuir, faire semblant, tout ça c'est son truc à Mirye. Elle a un passé qu'elle veut garder secret et bien enfoui au fond de sa tête, parce qu'il lui a fait du mal et parce qu'elle craint d'en faire en retour un jour elle aussi. Comme sa mère, comme sa grand-mère, comme toutes les femmes de sa lignée. Des fléaux on appelle ça, la lignée Gwendalavir est maudite, des monstres assoiffés de puissance au potentiel énorme qui ont causé un nombre incalculable de désastres pour réussir à s'élever à travers les générations jusqu'à la nature d'entité onirique.

Et le résultat c'est Mirye. La dernière Gwendalavir. Mais Mirye n'est pas comme ça, je le sais. Et elle doit aussi le savoir. Puis de toute façon elle a tout perdu en perdant face à sa mère, alors où est le problème !?


En ce moment elle est de plus en plus discrète, on ne peut pas fuir le passé. L'Ordre du Renouveau qui la surveille de près, son père qui revient vers elle et qui refuse de la laisser dans l'ignorance quant à qui elle est.. Pas la peine de se cacher, elle ferait mieux de l'accepter tout en continuant de vivre sa vie comme elle l'entend !



Depuis quelques jours je la trouve encore plus renfermée que d'habitude. Elle évite les conversations de tout genre et s'isole chez elle. Des fois j'ai peur de la perdre complètement. Mais je continue de veiller sur elle, c'est un peu comme ma grande sœur maintenant et ...

Je perds pas espoir, un jour elle reviendra chez nous. Beaucoup de gens l'attendent.
En attendant faudrait franchement qu'elle se trouve un mec !!

Eiri Huldji